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Campagne céréalière 2010/2011 Prudence sur les prix d’acompte, fortes augmentations sur les prix fermes

Sur juillet et août, les prix fermes sont globalement supérieurs de 60 % par rapport à ceux de 2009/10, tandis que pour les prix d'acompte, la hausse ne porte que sur 6 % en moyenne.

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Le marché absorbera une bonne partie des stocks de report
de la fin de la dernière campagne. (© Terre-net Média)
Selon FranceAgriMer, les augmentations de prix des céréales ont davantage été portées sur les prix fermes que sur les prix d’acompte au cours des deux premiers mois de collecte de la nouvelle campagne. Les premiers sont globalement supérieurs de 60 % par rapport à ceux de 2009/10, tandis que pour les seconds, la hausse ne porte que sur 6 % en moyenne (116 € contre 100 € en 2009). Pour l’orge, le prix d’acompte était de 88 €/t. Même atonie pour l’avoine et, dans une moindre mesure, pour le triticale alors que les prix fermes se redressent enfin.

Les gains les plus notables ont été relevés sur les orges et le blé tendre, pour lesquels les prix fermes (192 €/t) sont supérieurs de plus de 80 % à ceux d’août 2009, et de plus de 15 % environ à ceux d’août 2008 pour les orges fourragères et le blé tendre.

Concrètetement :

Fin de campagne mitigée pour le maïs

Durant les deux premiers mois de l’été, le maïs n’a pas échappé à l’envolée des prix tout en suivant un parcours original. La tonne à 161 € en prix ferme en août affiche un gain de 50 euros par rapport à août 2009 mais elle n’atteint pas les niveaux de 2007/2008.
Toutefois, les prix publiés sont des prix moyens qui ne reflètent pas en soi leur progression continue durant la période écoulée.

A l’image des prix de marché, les prix payés aux producteurs avaient enregistré des hausses significatives sur l’ensemble des espèces enquêtées dès juillet. Ce mouvement s’est confirmé en août, alimenté par les incertitudes sur les récoltes en Europe du Nord et surtout à l’Est.

Autre phénomène remarquable, la ventilation des transactions entre les modalités d’achat. L’acompte traditionnellement dominant à cette époque de l’année ne représentant plus que 56 % des volumes échangés.

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